"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
Prêts à me suivre ? Cramponnez vous, attachez vos ceintures et entrez dans mon monde. Celui d'une blog-trotteuse.

27 mai 2010

Fous tes chaussons


Quelle a été ma déception quand je suis montée dans le métro ce matin. Rien à me mettre sous la dent. Tous les panards s'étaient couverts. Pluie oblige.

Alors que je pensais mon début de journée foutue, j'ai fait la découverte d'une nouvelle tendance new yorkaise. En laissant traîner mon regard par terre, je me suis retrouvée " nez à nez" avec des...chaussons. Oui, des chaussons. Ceux dans lesquels nos pieds se reposent tranquillement après une journée difficile, une soirée passée en talons hauts. Bref, leur petit nid douillet.

Alors, pourquoi à 8 heures du matin, sur la ligne 1 du métro New Yorkais, je vois cet homme âgé d'une trentaine d'année, qui n'a rien d'un clodo, foutre ses panards dans des chaussons ??! Panne de réveil ? Nouveau style ?

Me voilà en train d'ausculter à nouveau tous mes amis petons. Et là, patatra again : j'étais une des seules à porter des vraies chaussures. Et oui, mesdames, messieurs, les américains sont adeptes des "je fous des chaussures spéciales chemin vers le travail".

Comme si, la vie en dehors du bureau ne comptait pas. Je dis bureau, car même dans le hall de l'immeuble, dans l'ascenseur, les new yorkais portent encore leur charentaise (ouais je me la joue un peu prout prout).

Et le soir, rebelotte. On refout " ses chaussures spéciales chemin vers la maison". Tu m'étonnes que le métro pue des pieds.

Vieilles Baskets, tongs pourrav, chaussons. Plus c'est dégueulasse et old school, mieux c'est. Parfois même, si on a un peu de chance, on peut même trouver des sympathisants du chaussette dans les tongs.

Ce que je me demande, c'est d'où sort ses pompes ? A quand remonte l'achat ? Et surtout comment l'idée de les porter ne serait-ce qu'un jour a pu leur traverser l'esprit. Et là je me mets à m'imaginer à quoi pourrait ressembler leurs VRAIES chaussures. Celles qu'ils gardent précieusement dans leur sac.

Bon si c'est des Louboutins, j'aurais fait pareil, je les aurais portées assise à mon bureau et encore, elles n'auraient même pas effleurées le sol.
Alors c'est ça le truc ? tous les new yorkais possèdent des chaussures de milliardaires ?

Allez je lance une rumeur ( comme ça je pourrais voir si quelqu'un sur cette planète lit mon blog) : LES AMERICAINS NE PORTENT QUE DES POMPES DE MILLIARDAIRES !!!

26 mai 2010

Montre-moi tes pieds et je te dirais qui tu es


Lorsque le soleil se pointe, les doigts de pieds sont généralement de sortie.

Aujourd'hui, je me suis amusée à examiner tous les panards que je croisais sur mon passage.
Malgré mon aversion pour les pieds, je l'ai fait, pour vous public. (à prendre au second degré)

Mon lieu d'analyse favori : le métro. Un endroit neutre où tous les types de pieds évoluent, sans aucune discrimination. En plus, c'est pratique, tout le monde est assis face à face. Rien de plus pratique pour mater tranquillement. Il suffit de baisser les yeux, afficher son regard le plus vide et faire comme ci vous étiez ailleurs, concentré dans vos pensées. Et là, mon jeu peut commencer. Il est simple, vous devriez essayer.

Il consiste à deviner quelle genre de tête, le propriétaire des petons que vous étudiez pourrait avoir. Généralement, ça se combine parfaitement. Les petits doigts boudinés appartiennent à des petites blondes au nez un peu retroussé. Les doigts plus fins aux grandes brunes plates de partout.
Mais parfois, ça crée bien des surprises.

Ce qui m'a aidé à ne pas avoir envie de vomir mes céréales dès le matin ( Oui, j'ai réussi à arrêter les bagels au creamcheese le matin), c'est qu'à New York, tout le monde ou presque a les pieds manucurés. Etant donné le nombre de salon de nails qui pullulent dans les rues, c'est un peu normal. Rouge, noir, orange, jaune, avec des petits strass ou pas. Un petit carnaval pedestral (ça se dit pas, je sais mais ça rimait) vous est servi.

Mais ce qui est bien rigolo, c'est de penser que vous êtes en train de mater des pieds pédicurés de petites blondes à fortes poitrines, quand tout à coup, vous levez les yeux, et vous tombez nez à nez avec... UN PETIT VIEUX ! Le plus drôle encore, c'est de déceler de petits poils, peu discrets sur des pieds au vernis rouge impeccable. Mesdames, il faut aussi penser à s'épiler les doigts de pieds quand on a des poils...

L'état des pieds se différencie aussi selon la ville dans laquelle vous vous trouvez. Lorsque je suis dans le PATH pour me rendre au travail au New Jersey, mon jeu reprend le dessus sur moi. Je baisse le regard, arbore ma tête de " je suis à l'ouest, dans mes pensées" et je me lance. Je me remets à examiner les pieds. Et là, patatratra... à croire que les ongleries n'existent pas et qu'il ne fait pas souvent beau dans le New Jersey. Je préfère ne pas vous faire de dessin.

Et à Paris ? Ca s'organise comment au niveau des pieds ?

25 mai 2010

Falling In Love


Hier, je suis tombée amoureuse. Il ne s'appelle pas Mickael, ni Alberto. Mais en rentrant chez moi hier soir, les oreilles confortablement installées dans mon casque, je me suis rendue compte à quel point j'aimais New York, et mon quartier : West Village.

Oh ça va, j'ai le droit d'être un peu nunuche. Je vous préviens, cet article va dégouliner de phrases à l'eau de rose. Nan, mais je vous préviens c'est tout.
Je disais donc, j'étais sur le chemin pour rentrer chez moi quand tout à coup, je me suis mise à aimer tout ce que je rencontrais sur mon chemin. ( A part les blondes aux jambes anorexiques).

J'aime ces gangstas tatoués et musclés, qui, lorsqu'ils ouvrent la bouche sont plus efféminés que Vincent McDoom. Toujours excités, à n'importe quel moment de la journée, ils sont prêts à sauter sur vous, pas moi hein, mais un mec quoi.

J'aime flâner et regarder les vitrines...des 20 sexshops et tatoueurs qui grouillent dans ma rue ! Maman...tu sais dans quel état je vais rentrer !

J'aime sortir de chez moi, traverser la rue et aller en boîte. J'aime sortir de boîte, traverser la rue et rentrer chez moi dormir. Le tout pour la modique somme de... 4 pas et demi !

J'aime passer en bas de chez Carrie Bradshaw (elle habite à deux rues de chez moi, je tiens à le préciser) pour respirer son oxygène et mettre mes pas dans les siens. Bon moi c'est des Jordans, elle des Louboutins, mais ça change rien. Et ouais les meufs, c'est moi Carrie.

J'aime aller manger mon cheesecake au Café Angelique. La maison propose aussi des breakfasts, des sandwichs et d'autres desserts à tomber par terre. Meilleur café du monde entier. Israélien de surcroît.

J'aime rentrer dans les magasins de West Village, faire ma riche en ne regardant aucun prix. Passer à l'essayage, me rendre compte que toutes les robes que je viens d'essayer sont à 300 dollars chacune, et prétendre que je n'ai pas assez sur moi mais que je reviendrais demain.

J'aime me balader dans le Washington Square à n'importe quelle heure, (là où Bob Dylan aurait chantonné pour la première fois by the way). La journée pour une ambiance guitare hippie marginale bohème (j'ai placé tous les mots que je pouvais) autour de la fontaine ou le soir assise sur un banc accompagné de ma petite glace à la main.

Pour la petite anecdote, dans Je suis une légende, Will Smith habite dans un appart juste en face du parc... Ca le fait hein ?

Mais ce que je préfère c'est mon chez moi. 92 Christopher Street, pour ceux qui voudraient me faire une surprise.

J'aime monter mes quatre étages en me disant " tu vois c'est ça la vraie vie Zoé, yaura pas forcément d'ascenseurs là où tu vivras". J'aime descendre mes quatre étages en talons en me disant " tu vois c'est encore la vraie vie".

J'aime ma grande chambre, mon lit...

Bon je m'arrête, j'ai l'impression d'être dans un épisode des Feux de l'Amour. Avec Alberto et Mickael cette fois.

24 mai 2010

Breaking Rules


Avez-vous déjà tenté de breaker les rules des américains ? Un conseil, évitez si vous ne voulez pas plutôt leur breaker les balls...

L'américain est régi par des règles, qu'il ne transgresse pratiquement jamais. Cela va de " ne pas s'asseoir avant que la serveuse t'aie autorisé à le faire", "ne pas poser tes fesses sur ce banc, c'est interdit" à "ne pas dépasser la ligne jaune quand tu fais la queue" ou encore " si tu veux boire un verre, tu dois te mettre sur cette table, mais par sur celle d'à côté, c'est que pour manger celle là".

En France, la base est de transgresser les lois. Dans certains pays ça passe, mais ici, ça coince carrément. Ah ce que les français sont mal polis...

Du coup, avant de faire le moindre geste, vous vous posez trois fois la question " J'ai le droit de faire ça ?", " Et ça ?", " Attends ça, j'ai quand même le droit de le faire, faut pas déconner".

Alors que j'étais ma foi, un peu pompette en boîte, je me suis amusée à essayer de breaker les rules d'un videur.
" Soit tu sors, soit tu rentres, mais tu restes pas là" me dit-il. En bonne française, j'ai tenté de l'amadouer, " oh ça va, deux secondes j'attends quelqu'un".

Lorsqu'il m'a regardé avec ces gros yeux, j'ai d'abord cru qu'il rigolait. Et puis quand j'ai vu que c'était pas un rigolo, j'ai pas non plus voulu m'attarder trop longtemps. Je me voyais déjà me prendre un pain en pleine face et valdinguer jusque tout la haut du ciel.
Avec ces énormes mains, ca m'aurait fait un peu mal. Du coup, j'ai baissé les yeux et en deux secondes chrono j'étais rentrée.

Parfois, ils sont sympas ces américains. Alors que j'étais dans un café en terrasse, par extrême politesse, j'ai demandé la permission pour fumer (même si ça me paraît totalement logique de pouvoir le faire, étant donné qu'on est dehors). Et là, la gentille waitress me tint à peu près ces mots: " Bon normalement pour fumer, il faut te mettre à cette table, sur ce côté là, mais pour cette fois ça ira".

Alors qu'à Paris, je me plaignais du côté sans gêne des gens. Ici, je n'ai qu'une envie, c'est franciser un peu toutes ces bonnes manières.

Cette semaine, je suis allée plusieurs fois chez Urban Outfitters. Leurs changing rooms, c'est toute une histoire. Déjà jsuis sympa, je fais la queue. En temps normal, j'aurais fraudé. Et à chaque fois, la même rengaine, la vendeuse m'interpelle et me dit : " La ligne là, faut pas la dépasser. Il faut se mettre derrière." Au début je me suis pliée à la règle. Mais lorsque c'est la quatrième fois que je viens et que cette p.... de vendeuse me fait toujours la même réflexion. J'ai juste envie de crier et de retrouver ces petits français culottés.

23 mai 2010

Cuisses de poulet

Ceci est un cri de désespoir. Je suis à bout. Moi et mes cuisses ne peuvent plus supporter voir défiler toutes ses jambes américaines anorexiques, musclés et bronzés. Autrement dit : PARFAITES.

Partout, je ne vois qu'elles. Pire, elles me poursuivent. Lorsque je ne veux pas y penser, elles se mettent sur mon chemin et me narguent.

Et elles ne se déplacent qu'en bande. Lorsque vous êtes seule et incapable de vous défendre, vous pouvez voir jusqu'à 10 pattes de gazelles défiler devant vous. Toutes aussi maigrelettes, les unes que les autres.

Tous les après-midis elles sont de sortie, clinquantes, filiformes et athlétiques.
Que dis-je, tous les matins, tous les midis et tous les soirs. Ici, vos poteaux de cachalots ne peuvent que tomber en dépression.

Tous les soirs, lorsque je rentre épuisée du travail ou d'heures intensives de shopping, je monte mes quatre étages en me disant à chaque marche " ALLEZ ZOE ! ALLEZ ZOE ! T'auras les même jambes qu'elles !"

Et ça marche vachement ! Hmm.

Pour me consoler, je me dis que ces gambettes ne connaissent pas la belle vie. Qu'elles se retiennent de manger ces cheesecakes délicieux, qu'elles ne connaissent que l'eau et les pommes.

Il y a deux jours, je décide quand même de me prendre en main ( en jambe mouahaha). Je ne peux plus me faire mépriser de cette façon.

Je décide que désormais je ne mangerais que des salades et des fruits pour moi aussi, avoir des jambes anorexiques.
Un midi, alors que je pars choisir ma fidèle salade,une paire de jambes me passent devant. Sans aucun regret ni remords.

Sans que je ne puisses les retenir, mes jambes, à bout, leur lancèrent ses quelques mots : " Je sais que vous n'allez vous prendre qu'une bouteille d'eau et une pomme bande de connes".
Et là, tous sourires, je les entends rétorquer au serveur : " Hi, I'll have a cheeseburger and a coke please".
Moi, mes jambes et ma salade, on s'en est pas remise.

22 mai 2010

PAUSE


Tester Brooklyn en mode touriste... c'est risqué. Et pourtant je l'ai fait.
Avec mon livre " tout sur New york" dans la poche, mon appareil photo accroché au cou et mon air émerveillé avec une bouche en forme de O, j'allais passer une journée dans la peau d'une petite japonaise (encore un cliché ! pardon mais c'est bien trop rigolo).

1ère étape : Comment se rendre là bas ? Touriste mais pas milliardaire, je décide de prendre le métro. Direction Williasmburg, le quartier " bobo". Tout va bien, j'arrive même à faire un changement sans me perdre. ( Bon je l'avoue, je n'étais pas seule)

Fière de moi, je suis tout sourire quand patatra : Je sors du métro . Et là que vois-je... oh oui que vois-je... Mes chers mormons juifs. " Mes amis" orthodoxes que j'avais apeuré le mois dernier avec mon appareil photo. Avec ma robe courte olé olé, je me sens comme un poisson dans l'eau...Aaaaah. Vite un plan pour que je dégage d'ici.

10 minutes de marche et je devrais attérir dans le Williamsburg civilisé. J'en profite pour prendre quelques photos et j'imagine la folie qui m'attend.
Après 15 minutes de marche, j'arrive à la " Bedford avenue" recommandé dans mon livre comme l'endroit où aller à Brooklyn. Mais deuxième patatra : il n'y a rien. Les rues sont vides, les restaurants et magasins déserts... J'ai l"impression d'être dans une ville fantôme mais sans fantôme, comme si tous les habitants de la ville s'étaient fait kidnapper par des extra-terrestres.
Mais où je suis ? Vous êtes où les bobos ?

Au détour d'une rue, je croise un restau sympa, voire deux, mais toujours pas de bobos ni d'ambiance. Et surtout pas de bruit ! A New York, mes oreilles se sont habitués à entendre du bruit à des décibels peu recommandés pour la santé. Et ce, 24h/24. Avant de m'endormir, pendant que je dors, quand je me réveille, dans le métro, dans la rue, dans les boîtes. Le bruit fait parti de New York et vos oreilles n'ont qu'à bien se tenir. Bonjour les migraines au passage.

Revenons à Williamsburg. je suis donc dans la rue depuis plus de deux heures à marcher, dans l'espoir de trouver quelque chose à me mettre dans les oreilles. Soudain, je me mets à regarder le peu de gens autour de moi. Ils sont calmes, détendus. Au regard de leur démarche et la cadence à laquelle ils marchent, ils sont paisibles. Ca existe ça ? Des américains paisibles ?

Et bien oui, messieurs, mesdames. J'étais devenue New Yorkaise jusque dans les oreilles. Le moindre silence, la moindre accalmie me rendait mal à l'aise. J'étais devenue impatiente, surexcitée, prise dans le tourbillon de la folie New Yorkaise.

Ici, les gens vivent à 1000 %. Et si vous ne suivez pas, vous êtes foutue. Un matin où j'étais tout sauf réveillée, j'ai tenté l'expérience " avoir la tête dans le cul dans les rues New Yorkaises." Résultat : J'ai pris 1000 coups d'épaules en seulement vingt minutes, j'ai failli me faire renverser par 10 voitures différentes, et j'ai dû m'excuser auprès d'une trentaine de personnes pressées qui me reprochaient ma lenteur.

Ebahie par la découverte de ma nouvelle identité, je décidais de me poser dans un café. Poser ? c'est un grand mot. Après avoir bu mon café en 10 secondes top chrono, j'étais déjà prête à partir... Elle est où la télécommande ? Soyez sympa, appuyez sur PAUSE.

Brooklyn Boogie




















21 mai 2010

GOSSIP GIRL


Les boîtes à New York c’est de la boulette. Architecture et déco incroyables, des physios qu’on ne peut voir qu’ici ou dans les films, des cocktails à minimum 20 dollars ( mais on est à New York, alors on paye et on sourit sans grincer des dents), une musique pas toujours très bonne mais comme on est à New York c’est de la boulette quand même, surtout quand vous entendez résonner dans toute une salle surchauffée: " IN NEW YORKKKKK" !

Mais les boîtes à New York c’est aussi de la boulette pour gossiper. Comprenez : CRITIQUER. Une des passions à laquelle s’adonnent les filles du monde entier et moi la première. Pour les coincées du cul, évitez de poser vos yeux sur les américaines car à New York, les filles sont toutes des Lady Gaga en puissance et elles osent tout!

La mini micro jupe quand on a des cuisses de cachalots, les décolletés ouverts jusqu'au nombril (quand on a les seins de Lolo Ferrari autant que ça serve à quelque chose), les cheveux rouges, les combinaisons en cuir et j’en passe. Ce qui est pas mal, c'est quoique vous fassiez, personne ne vous jugera, que vous sortiez en boîte en pyjama snoopy ou un porte jarretelle, vous ne serez jamais dévisagés.

Mais surtout, surtout… Les New Yorkaises adorent se trémousser en mode film pornographique sur le dancefloor. La technique est simple, il suffit d’attendre qu’un individu de la gente masculine passe derrière vous, pour lui scotcher vos fesses au niveau de son entrejambe comme une ventouse. Lorsque vous êtes bien collés, il suffit de lancer la machine et faire le tour des aiguilles d’une montre avec vos fesses. ( Maman, je te rassure, j’ai jamais tenté l’expérience).

Alors, oui au début, nous, petites françaises, bien éduquées aux valeurs saines, on est tout de suite très très choquées. « Tu l’as vu celle là ? Nan mais tu l’as vu ?? NAN MAIS REGARDE LA !! », « Mais attends ya des chambre d’hotel pour ça, je comprends pas ».

Mais très vite, on se prend au jeu et on lance les paris. « Dans 5 minutes, le mec avec la casquette rouge là va se barrer pour aller se faire la grosse rousse à côté du canap » « Nan nan moi je parie qu’il reste sur la petite blondinette là ». Bref, à New York, on peut danser et critiquer en même temps. Et ça, c’est vraiment chouette.

Malheureusement, après quelques soirées passés en compagnie de New Yorkaises, vous n’aurez qu’une envie : leur tirer les cheveux, leur arracher leurs seins silliconés, et leur foutre une claque en pleine gueule. Parce qu’en plus de se tremousser comme Clara Morgane, elles sautent sur tout ce qui bouge. Et ça, quand on est célibataires et qu’on attend le prince charmant; Et que celui ci ne jure que par une partie de cul collé serré avec une américaine, ça ca fait très mal. Surtout pour moi, qui croit encore aux contes de fées.

Hier, je suis allée à une soirée où le français se comptait par centaine au mètre carrée. Boîte new yorkaise donc videurs, déco et musique comme on les aime. Mais quelque chose n’allait pas. Les poufs blondes aux fortes poitrines n’étaient pas là, les gros bœufs américains non plus. Pas de danse olé-olé. Bref je n’avais rien à me mettre sous la dent( critiquement parlant).
Au lieu de cela, je me sentais mal à l’aise au possible. La raison ? Les français adorent critiquer et ne se gênent pas pour vous dévisager, vous fusiller du regard, histoire de vous mettre bien à l'aise pour le restant de la soirée. Où sont mes meilleures copines pouffiasses blondes américaines ? REVENEZ !!


What goes around, comes around… Ok promis, demain j’arrête de critiquer.

Au pays des merveilles



















20 mai 2010

I'm a fuckin' Princess

En rédigeant ma liste à faire du lundi ( j'en ai une du mardi, mercredi, jeudi... En fait j'en ai à peu près quinze différentes sur mon bureau), je me suis posée une question plus qu'étonnante : Serais-je devenue une princesse ?

Ci dessous la reconstitution de ma liste :
1° Aller me faire faire une manucure ( mais pas au même endroit que la dernière fois, le massage n'était pas assez long)
2° Aller me faire faire une pédicure
3° Aller chercher mes affaires chez le cleaner ( Comprenez pressing)
4° Tester le massage en bas de chez moi
5° Appeler la femme de ménage

Ouais, je sais ça fait peur...
Mais ce n'est pas de ma faute ! Je m'adapte simplement à la culture américaine ! Dans les appartements, il n'y a pas de machines à laver. Je veux bien tout faire à la main... Mais à New York, il y a des cleaners à tous les coins du rue...Alors...

Et puis, New York grouille de salons de Nails. La tentation est bien trop grande, je ne peux passer devant sans y entrer !
Bon et je dois l'avouer, ce n'est pas tout. Je suis devenue addict au delivery.

Pourquoi s'embêter à faire la cuisine si chaque restaurant de New York à un service de delivery ? La méthode est simple : appeler le restaurant, commander votre plat, dire merci, raccrocher et attendre 15 voire 20 minutes. Encore une fois, je répète que je ne fais tout ça que pour me conformer aux normes américaines.

Bon et c'est quoi la prochaine étape ? Bouffer du caviar avec mes doigts de pieds et me laver les cheveux avec de l'eau minérale ?

19 mai 2010

Goom Stuff



Bon ça shake un peu...Faut pas m'en vouloir, il était 13h15, mon ventre gargouillait.