"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
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15 juillet 2010

HOME SWEET HOME


Fuckin' Jetlag, Fuckin' temps, Fuckin' French people et encore du Fuckin'.

Ca y est, je me suis remise à râler à tout va.

Vous l'aurez deviné, le retour à Paris a été dur, très dur. Ou je parlerais plutôt, de retour à la réalité.

Enfermée dans un monde irréel de fous furieux pendant 3 mois, ça ne peut que laisser des séquelles. Of course ( ça c'est pour embêter les gens qui me disent que je suis ridicule de parler le franglais), voir ma famille et mes amis a été un bonheur sans nom.

Mais autant vous dire, qu'au moment où je vous parle, je serais bien, assise dans mon café Angélique, une tasse de Café Latte à la main et une cuillère de cheesecake dans la bouche.

Après avoir pleuré comme une madeleine dans le taxi pour me rendre à l'aéroport JFK, j'avais soudain retrouvé le sourire en m'imaginant retrouver tous mes petits copains le soir venu.

Mais ça c'était avant de me rappeler que dévaliser Urban Outfitters pendant 3 mois avait un prix : 3 énormes valises à se trimballer dans tout l'aéroport, le prix de ces 3 valises, et la tête que ma mère allait faire en voyant tout ça.

Chanceuse comme je suis, le petit bonhomme avec qui je suis passée à l'enregistrement a été d'une amabilité incroyable. Après m'avoir dit avec un énorme sourire que deux de mes valises étaient trop lourdes d'UN kilos, ce petit imbécile me priait de recommencer chaque valise, pour qu'elles fassent toutes 23 kilos, et pas un gramme de plus. En clair, après une bataille de 25 minutes, c'est moi qui avait perdu 6 kilos. Il avait beau me voir en transpiration, essouflée, les cheveux en bataille, il avait toujours cet horrible sourire et cette phrase " Try again".

Je vous passe les détails de la sécurité, où j'ai, entre autre dû allumer mon ordinateur et mon appareil photo pour leur prouver que je n'étais pas une terroriste. J'étais d'ailleurs ravie de leur montrer toutes mes photos de soirées, j'avais presque envie de leur raconter ma vie.

Deux heures plus tard, j'étais assise dans l'avion. Et je pleurais encore. Certaine d'avoir été discrète, je fus ma foi bien surprise lorsque mon voisin, petit pakpak à la chemise jaune, me tint à peu près ces mots " everything is alright miss?"
EST CE QUE J'AI L'AIR D'ALLER BIEN MEC ?? HEIN ??

Bien sûr j'ai répondu avec un semblant de sourire : " Yeah, yeah thanks". Evidemment, Zoé ( oui je parle toujours à la 3ième personne, je pense d'ailleurs ne plus m'arrêter) n'a pas réussi à fermer l'oeil du vol. Le Jetlag aurait été bien trop facile à supporter.

Après avoir vu 3 épisodes de Sex&The City et commencer plus d'une dizaine de films
pour n'en voir au final que 2 ( J'adore regarder le début et la fin des films. Le milieu m'ennuie rapidement, alors pourquoi s'emmerder ?), j'étais prête à poser le pieds sur le sol français.

Evidemment, à mon arrivée, une petite alerte à la bombe nous retenait, mes copains de l'avion et moi, pendant à peu près 30minutes, le tout sous les " oh putain" de mes copains de l'avion.

J'avais décidé de ne plus râler. Je me retenais donc. (En vérité, je les aurais bien tous insulté).

Après avoir enfin attéri chez moi, fait le tour des lieux et regardé si personne n'était entré dans mon lit pendant mon absence, je n'avais soudain plus rien à faire. Ridicule que je suis, je me posais alors cette question " On fait quoi à Paris l'après midi ?".

Après m'être donné deux, trois claques pour avoir sorti cette phrase, je trouvais la bonne idée de regarder toutes mes photos, musique dépressive à l'appui. Après avoir passé une bonne soirée en compagnie de mes petits amis, la même question clignotait encore dans mon cerveau. " On fait quoi à Paris, quand on est pas fatigués?".

Le lendemain rebelote lorsque j'ouvris mon placard pour me faire un petit déjeuner. " Qu'est ce qu'on mange au petit déjeuner en France ?". Il était trop tôt pour que je puisse bien viser mais je me serais mis un pain en pleine figure.

Je vous épargne toutes mes nouvelles manies, allant du " mettre la télé en anglais", "me parler à moi même en anglais" ou encore critiquer toutes les chansons françaises qui passent à la radio. Oh oui oui, je vous vois bien derrière votre écran vous dire que j'ai un sacré problème.

Mais, voilà, c'est simple, je suis peut être carrément ridicule mais je l'assume, Paris ça pue du cul. En véritable snob, je dénigre tout. Alors soit vous me laissez rentrer pépére à Nyc, vous me trouvez un job, un appart', et un peu d'argent, soit je deviens dépressive. Enfin là je crois que je le suis déjà...

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