"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
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27 juin 2010

GAYPRIDE VS BROOKLYN


Après avoir fait la fête toute la nuit et être rentrée à l'aube ce matin, je n'avais qu'une envie : me faxer dans mon lit et faire la plus grosse grass mat' jamais réalisée. Je me voyais déjà me réveiller à 17 heures, les yeux à demi fermés et la bouche à moitié ouverte...

Mais j'avais oublié quelque chose: la Gay Pride. Et j'avais surtout oublié que mon quartier était LE quartier dans lequel allait se dérouler un des évènements les plus importants de la vie new yorkaise. Alors le réveil à 17heures non, mais la tête dans le cul...More than ever.

Quelques heures seulement après m'être littéralement étalée dans mon petit lit, c'est avec sursaut que j'ouvris les yeux sur fond de musique de club.
Et là, j'ai bien cru que j'avais pris des champignons hallucinogènes.
" Ou suis-je ?? Je me suis endormie sur le canap' de la boîte ??".

Quand, après 5 bonnes minutes de coma, je me suis levée pour aller voir ce qu'il se passait dehors, j'ai bien compris que je pouvais oublier mon lit et la grass mat'.
Jamais je n'avais vu autant de gens en bas de ma fenêtre. Toujours dans le coma, j'ai bien cru que j'étais devenue une star et que tous ces gens étaient là pour me voir. (BLAGUE)

Ma rue était littéralement prise d'assaut par des chars de gens à moitié à poils, surexités et prêts à tout pour rendre cette journée inoubliable. Je peux vous dire que ça m'a mis du baume au coeur, dès le matin de voir des gens aussi heureux.

Mais je peux vous dire aussi, qu'après une nuit de seulement 3 heures, ces gens heureux, je leur aurais bien fait avaler leur sifflet, leur musique électro et leur joie de vivre !

Après avoir étudié tous les plans pour pouvoir échapper à ces fêtards matinaux, j'optais pour le remède idéal : BROOKLYN, la ville fantôme.

Ni une, ni deux. Je pris ma douche, enfilais une robe ( sympa la robe d'ailleurs), et je partis pour Brooklyn. Ouais, enfin là j'ai sauté le passage où j'ai du affronter la foule de dehors, les flics qui ne voulaient pas me laisser sortir de ma rue et tous les gods que je rencontrais sur mon passage( pardon pour la vulgarité mais c'est vrai). J'ai dû bien mettre 15 minutes pour atteindre le métro qui est au bout de ma rue.

Après cet épisode déboussolant, me voilà dans le métro, direction : le Brooklyn Bridge. Une promenade reposante, loin de cette ville qui ne dort jamais. Pas un bruit, pas une seule personne qui vous bouscule. Ma tête et mes oreilles m'ont fortement remercié, et je commençais à me dire que finalement... Brooklyn, c'est sympa.

J'aurais peut être dû m'arrêter au pont de Brooklyn d'ailleurs. Oui, parce que Zoé a eu la bonne idée de faire confiance à son instinct. " Je me souviens que l'endroit sympa à Brooklyn, c'est Bedford Avenue. Je suis sure que ce métro y va".

Après m'être perdue trois fois ( je crois que la galère est un passage obligé à Brooklyn, un bizutage) j'ai bien atteri à Bedford Avenue.

Mais sûrement pas au bon endroit. Après avoir croisé des gens pas très sympathiques, je me suis retrouvée dans une rue isolée, avec pour seuls compagnons 5 ou 6 gangstas, les yeux rivés sur le coffre d'une voiture, remplie d'appareils photos et autres choses électroniques. Ouais bah j'ai pas voulu regardé ce qu'était ces choses... Je me voyais déjà enfermée dans le coffre de la voiture.
J'ai vite passer mon chemin pour retourner illico presto dans le métro, direction: MANHATTAN !

Quand je suis rentrée dans mon quartier, j'ai bien failli embrasser tous ces gens aux culottes en cuir, aux lentilles et aux cheveux de couleurs et les remercier de me bousculer, me marcher sur les pieds et me crier dans les oreilles. Cette fois, j'ai bien mis 30 minutes pour faire 2mètres, mais j'étais à New York. J'étais heureuse.

Je crois que décidément, cette ville, je l'ai dans la peau...

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