"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
Prêts à me suivre ? Cramponnez vous, attachez vos ceintures et entrez dans mon monde. Celui d'une blog-trotteuse.

17 mai 2010

" Brian is in the kitchen"


Avec son accent à couper au couteau, le français est reconnaissable entre mille.
Et lorsqu'il s'exprime en anglais, il se surpasse. Un son émis de sa bouche, et bim, vous savez que vous vous adressez à un français.

Au début de votre immersion à l'étranger, lorsque vous vous retrouvez face à un autre australopithèque, la joie s'empare de vous. " Oh un autre français, c'est super !".
Le problème c'est qu'à New York, ce phénomène de rencontre est récurrent. Si bien que, rapidement, la joie se transforme souvent en... " OH PUTAIN !!! ENCORE UN FRANCAIS !!".

Au travail, en boîte, dans la rue, dans les magasins,les français s'attirent comme des aimants.
Et dans les taxis, il y aura toujours un chauffeur pour vous rappeler vos origines. Et s'il vous demande si vos vacances à New York se passent bien, là c'est le drame... Moi qui croyais avoir pourtant tout acquis et être devenue a real New Yorker (blague)...

En clair, vous passez plus de temps à parler français qu'à improve your english.

Alors très vite, vous voulez prendre les choses en main. Vous vous lancez une nouvelle mission, celle d'échapper aux français. Et vous vous rendrez vite compte que cette lutte est la même pour tous. Vous pensiez lier complicité avec vos semblables ? Loupé ! Ici, chaque français se fuit.

En boîte, vous n'avez même pas le temps de dire deux mots que votre interlocuteur est déjà parti en courant, les jambes à son cou. " Ouh, putain ! pas les françaises = trop chiantes".

Dans les magasins, les sourires des vendeurs tombent aussitôt que vous vous découvrez français. Comme un " nan nan, essaye pas de tenter la complicité, je veux pas de toi".
Et n'essayez pas de dissimuler votre accent ou de vous inventer une nationalité, c'est peine perdu. J'ai tenté l'expérience. "Héé...I em spanish". Ouais ouais ouais...

Parler anglais à New York : mission impossible ?

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