"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
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21 mai 2010

GOSSIP GIRL


Les boîtes à New York c’est de la boulette. Architecture et déco incroyables, des physios qu’on ne peut voir qu’ici ou dans les films, des cocktails à minimum 20 dollars ( mais on est à New York, alors on paye et on sourit sans grincer des dents), une musique pas toujours très bonne mais comme on est à New York c’est de la boulette quand même, surtout quand vous entendez résonner dans toute une salle surchauffée: " IN NEW YORKKKKK" !

Mais les boîtes à New York c’est aussi de la boulette pour gossiper. Comprenez : CRITIQUER. Une des passions à laquelle s’adonnent les filles du monde entier et moi la première. Pour les coincées du cul, évitez de poser vos yeux sur les américaines car à New York, les filles sont toutes des Lady Gaga en puissance et elles osent tout!

La mini micro jupe quand on a des cuisses de cachalots, les décolletés ouverts jusqu'au nombril (quand on a les seins de Lolo Ferrari autant que ça serve à quelque chose), les cheveux rouges, les combinaisons en cuir et j’en passe. Ce qui est pas mal, c'est quoique vous fassiez, personne ne vous jugera, que vous sortiez en boîte en pyjama snoopy ou un porte jarretelle, vous ne serez jamais dévisagés.

Mais surtout, surtout… Les New Yorkaises adorent se trémousser en mode film pornographique sur le dancefloor. La technique est simple, il suffit d’attendre qu’un individu de la gente masculine passe derrière vous, pour lui scotcher vos fesses au niveau de son entrejambe comme une ventouse. Lorsque vous êtes bien collés, il suffit de lancer la machine et faire le tour des aiguilles d’une montre avec vos fesses. ( Maman, je te rassure, j’ai jamais tenté l’expérience).

Alors, oui au début, nous, petites françaises, bien éduquées aux valeurs saines, on est tout de suite très très choquées. « Tu l’as vu celle là ? Nan mais tu l’as vu ?? NAN MAIS REGARDE LA !! », « Mais attends ya des chambre d’hotel pour ça, je comprends pas ».

Mais très vite, on se prend au jeu et on lance les paris. « Dans 5 minutes, le mec avec la casquette rouge là va se barrer pour aller se faire la grosse rousse à côté du canap » « Nan nan moi je parie qu’il reste sur la petite blondinette là ». Bref, à New York, on peut danser et critiquer en même temps. Et ça, c’est vraiment chouette.

Malheureusement, après quelques soirées passés en compagnie de New Yorkaises, vous n’aurez qu’une envie : leur tirer les cheveux, leur arracher leurs seins silliconés, et leur foutre une claque en pleine gueule. Parce qu’en plus de se tremousser comme Clara Morgane, elles sautent sur tout ce qui bouge. Et ça, quand on est célibataires et qu’on attend le prince charmant; Et que celui ci ne jure que par une partie de cul collé serré avec une américaine, ça ca fait très mal. Surtout pour moi, qui croit encore aux contes de fées.

Hier, je suis allée à une soirée où le français se comptait par centaine au mètre carrée. Boîte new yorkaise donc videurs, déco et musique comme on les aime. Mais quelque chose n’allait pas. Les poufs blondes aux fortes poitrines n’étaient pas là, les gros bœufs américains non plus. Pas de danse olé-olé. Bref je n’avais rien à me mettre sous la dent( critiquement parlant).
Au lieu de cela, je me sentais mal à l’aise au possible. La raison ? Les français adorent critiquer et ne se gênent pas pour vous dévisager, vous fusiller du regard, histoire de vous mettre bien à l'aise pour le restant de la soirée. Où sont mes meilleures copines pouffiasses blondes américaines ? REVENEZ !!


What goes around, comes around… Ok promis, demain j’arrête de critiquer.

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