"Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page."
Tel Aviv, New York, Barcelone... Vivre à l'étranger est devenu un hobby.
Caméra à l'épaule et appareil photo à la main, je capture tout ce qui bouge.
Prêts à me suivre ? Cramponnez vous, attachez vos ceintures et entrez dans mon monde. Celui d'une blog-trotteuse.

22 mai 2010

PAUSE


Tester Brooklyn en mode touriste... c'est risqué. Et pourtant je l'ai fait.
Avec mon livre " tout sur New york" dans la poche, mon appareil photo accroché au cou et mon air émerveillé avec une bouche en forme de O, j'allais passer une journée dans la peau d'une petite japonaise (encore un cliché ! pardon mais c'est bien trop rigolo).

1ère étape : Comment se rendre là bas ? Touriste mais pas milliardaire, je décide de prendre le métro. Direction Williasmburg, le quartier " bobo". Tout va bien, j'arrive même à faire un changement sans me perdre. ( Bon je l'avoue, je n'étais pas seule)

Fière de moi, je suis tout sourire quand patatra : Je sors du métro . Et là que vois-je... oh oui que vois-je... Mes chers mormons juifs. " Mes amis" orthodoxes que j'avais apeuré le mois dernier avec mon appareil photo. Avec ma robe courte olé olé, je me sens comme un poisson dans l'eau...Aaaaah. Vite un plan pour que je dégage d'ici.

10 minutes de marche et je devrais attérir dans le Williamsburg civilisé. J'en profite pour prendre quelques photos et j'imagine la folie qui m'attend.
Après 15 minutes de marche, j'arrive à la " Bedford avenue" recommandé dans mon livre comme l'endroit où aller à Brooklyn. Mais deuxième patatra : il n'y a rien. Les rues sont vides, les restaurants et magasins déserts... J'ai l"impression d'être dans une ville fantôme mais sans fantôme, comme si tous les habitants de la ville s'étaient fait kidnapper par des extra-terrestres.
Mais où je suis ? Vous êtes où les bobos ?

Au détour d'une rue, je croise un restau sympa, voire deux, mais toujours pas de bobos ni d'ambiance. Et surtout pas de bruit ! A New York, mes oreilles se sont habitués à entendre du bruit à des décibels peu recommandés pour la santé. Et ce, 24h/24. Avant de m'endormir, pendant que je dors, quand je me réveille, dans le métro, dans la rue, dans les boîtes. Le bruit fait parti de New York et vos oreilles n'ont qu'à bien se tenir. Bonjour les migraines au passage.

Revenons à Williamsburg. je suis donc dans la rue depuis plus de deux heures à marcher, dans l'espoir de trouver quelque chose à me mettre dans les oreilles. Soudain, je me mets à regarder le peu de gens autour de moi. Ils sont calmes, détendus. Au regard de leur démarche et la cadence à laquelle ils marchent, ils sont paisibles. Ca existe ça ? Des américains paisibles ?

Et bien oui, messieurs, mesdames. J'étais devenue New Yorkaise jusque dans les oreilles. Le moindre silence, la moindre accalmie me rendait mal à l'aise. J'étais devenue impatiente, surexcitée, prise dans le tourbillon de la folie New Yorkaise.

Ici, les gens vivent à 1000 %. Et si vous ne suivez pas, vous êtes foutue. Un matin où j'étais tout sauf réveillée, j'ai tenté l'expérience " avoir la tête dans le cul dans les rues New Yorkaises." Résultat : J'ai pris 1000 coups d'épaules en seulement vingt minutes, j'ai failli me faire renverser par 10 voitures différentes, et j'ai dû m'excuser auprès d'une trentaine de personnes pressées qui me reprochaient ma lenteur.

Ebahie par la découverte de ma nouvelle identité, je décidais de me poser dans un café. Poser ? c'est un grand mot. Après avoir bu mon café en 10 secondes top chrono, j'étais déjà prête à partir... Elle est où la télécommande ? Soyez sympa, appuyez sur PAUSE.

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